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29/03/2013
24/12/2012
Paranormal Tabou et autres textes sur les violences intracommunautaires
Pour lire la brochure Paranormal Tabou m'écrire à combiendefois4ans (at) gmail.com :
Elle a été rédigée par des transbipédégouines suite à leur implication dans la gestion d’une affaire de violences intracommunautaires (dans la communauté transbipédégouines féministe).
La brochure rassemble trois textes :
Paranormal Tabou ✖ Féminisme du ressenti ✖ Safety is an illusion
✖ Paranormal Tabou ✖
Ce texte écrit par l’unE d’entre nous a été anonymisé de façon à pouvoir être lu et utilisé par touTEs. Celleux qui connaissent l’histoire (du moins une de ses versions) et celleux qui en font partie – si tant est que cette distinction ait un sens dans le cas présent – ne manqueront pas de reconnaître les personnes, les lieux et les faits évoqués. Le texte leur est bien sûr destiné ; mais il a aussi vocation à soulever dans nos milieux, dans nos communautés, des questions que nous jugeons importantes et urgentes. C’est la raison pour laquelle il nous a semblé crucial de le rendre semi-anonyme : il n’est pas interdit d’essayer de se l’approprier…
✖ Féminisme du ressenti ✖
Le féminisme au pays des bisounours : violence du ressenti, ressenti de la violence
Par Mathias, Maïc, Kira, Flo et Gaël
Nous avons rédigé ce texte en décembre 2012. Il livre nos réflexions suite à notre implication dans la gestion de l’histoire de Paranormal Tabou. Rédigé à plusieurs mains, nous avons laissé tel quel le collage de nos écrits, sans chercher à l’harmoniser sur le fond ou la forme. Les pistes d’analyses sont donc diverses, se recoupent, se complètent, se superposent spontanément.
✖ Safety is an illusion ✖
Réflexions sur l’accountability
Texte traduit de l’anglais sans l’aimable autorisation de son auteure, Angustia Celeste
Nous avons choisi de traduire et d’inclure ce texte car il nous semble ouvrir des perspectives intéressantes sur la façon dont nous abordons les violences dans nos communautés. À travers ce texte, nous souhaitons avant tout requestionner nos modèles de gestions des violences et leur systématisation. Il ne peut y avoir de modèle qui s’applique à toutes les situations, et nous devrions en permanence questionner nos façons de faire et essayer de les améliorer.
07/12/2012
Notre Dame des Landes contre le sexisme et l'homophobie
Le vendredi 14 décembre 2012 : Discussion sur le sexisme, l’homophobie et autres rapports de dominations et comment y faire face (en mixité)
Ce texte et cette invitation sont le fruit de deux discussions lors de réunions non-mixtes "hommes", c’est à dire personnes se reconnaissant dans cette catégorie ou bien ayant reçu une éducation masculine.
Une ambiance sexiste, machiste, homophobe, viriliste s’est cristallisée dans des espaces et moments collectifs sur la Zad. Des meufs se font prendre les outils des mains sur les chantiers de construction , se sont vues signifier implicitement ou explicitement que leur place n’était pas là. En parallèlle, ce sont des meufs en grande majorité qui font la cuisine et prennent en charge les tâches de ménage sur les espaces collectifs tandis qu’une majorité de mecs tiennent les barricades. Un couple homo se fait suivre, insulté puis menacé avec un couteau et sur le moment personne n’a réagit... Diverses autres agressions sexistes ou homophobes ont été rendues publiques. Au délà de ces quelques manifestations les plus spectaculaires, ce sont des ambiances en général qui excluent de fait meufs, gays, lesbiennes, queer , trans et autres « anormales ».
Nous voulons participer à créer des espaces et moments où ce sont les meufs, homos, non-blancs et autres Minorités qui peuvent se sentir bien, pas les oppresseurs. Parce que notre silence est complice nous voulons signifier clairement, qu’ici ce sont les comportements sexistes, homophobes, racistes, validistes qui ne sont pas les bienvenus. Parce que nous ne combattons pas seulement un aéroport mais le monde qui va avec nous ne tolérerons pas de réléguer les questions de rapports de dominations au second rang sous pretexte d’ « union sacrée » contre ce projet d’aéroport.
Le sexisme c’est trop souvent chez « les autres », « pas déconstruits », ceux « en dehors de la Zad » ou bien encore les « barbus islamistes » pour la version mainstream. Il est trop facile de croire se débarasser du sexisme en excluant quelques « relous machos », commodes bouc émissaires pour éviter de se remettre soi-même trop en question.
Nous, mecs, majoritairement blancs, hétéros et valides, participant à cette réunion non mixte « hommes » reconnaissons notre position privilégiée dans ce monde patriarcal et souhaitons mener l’entreprise de son sabotage minutieux, trahir la classe de dominants qui est la nôtre, autant que possible. Cela implique de déconstruire l’éducation genrée que nous avons reçue, cela implique de désapprendre la domination sexiste.
Pour parler de tout ça et commencer ensemble, nous vous invitons à une discussion en mixité à la chat-teigne le vendredi 14 à 18 heures. Rejoignez-nous à 16 heures pour préparer la discussion.
Pourquoi nous sommes nous réuni en non-mixité ?
Entre « hommes » (personnes se reconnaissant dans cette catégorie ou ayant reçu une éducation masculine), pas de meufs à secourir, infantiliser, séduire. On limite ainsi les rapports de séduction et /ou de pouvoir hommes/femmes. On libère un peu plus des paroles qui pourraient ne pas s’exprimer en mixité par peur de l’accusation de sexisme. On limite les vélléités de jouer à « plus anti-sexiste que moi tu meurs » devant les filles. En bref, la non-mixité est un outil qui permet de couper court à des dynamiques sexistes nuisibles aussi pour discuter et s’organiser... contre le sexisme.
Ce texte a notamment pour intention de susciter des discussions, d’ailleurs il faisait encore débat entre nous lorsque le froid et la fatigue nous ont interrompu. Il n’est donc pas à prendre comme une position « nette et tranchée » des participants aux réunions non-mixtes "hommes".
http://zad.nadir.org/spip.php?article797
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en ligne,
Hétérosexisme
04/12/2012
Contre les violences conjugales (hétérosexuelles), Ovaire et contre tout !
Dans le cadre d'une relation hétérosexuelle, la violence conjugale c'est la violence exercée par un homme sur une femme. Elle peut prendre diverses formes : des coups, des insultes, des menaces, du harcèlement moral, des humiliations, des viols et agressions sexuelles, de la manipulation,...
- Au moins 1 femme sur 10 a été agressée par son compagnon au cours des 12 derniers mois.
- Chaque année en France, 75 000 femmes sont victimes de viol.
- 8 violeurs sur 10 font partie de l'entourage de leur victime et 3 violeurs sur 10 sont le partenaire ou conjoint de leur victime.
Il est donc impossible que ces violences ne s'exercent pas dans nos milieux (punk, alternatif, militant....). Récemment, à Bordeaux, certaines d'entre nous ont subi ces violences. Ceux qui disent le contraire ferment les yeux et entretiennent la loi du silence.
Ces situations de violence sont tellement banalisées qu'elles en deviennent invisibles.
Une femme sur dix agressée par son compagnon, ça veut dire que dans un concert ou une manif de 200 personnes, on croise au moins une dizaine de filles qui sont agressées par leur mec, ce qui veut dire aussi une dizaine de mec qui agressent leur copine.
EN AUCUN CAS LES FILLES NE SONT COUPABLES OU COMPLICES DES AGRESSIONS QU'ELLES SUBISSENT, QUOIQU'ON LEUR DISE.
Elles ne les provoquent pas, ne sont pas TROP grande-gueule, TROP vulgaires, TROP chiantes, TROP frigides, TROP salopes, TROP dures, PAS ASSEZ cool, PAS ASSEZ ouvertes... Ni ces raisons, ni aucune autre ne pourra justifier une agression.
Le patriarcat est un système de domination qui permet aux hommes de frapper, insulter, humilier des femmes en toute impunité. Une de ses armes est la loi du silence.
FACE A LA SOLIDARITÉ MASCULINE QUI S'EXERCE,
LES FILLES NE PEUVENT COMPTER QUE SUR ELLES-MÊMES.
AFFIRMONS QUE NOUS NE SOMMES PAS D'ACCORD,
BRISONS LA LOI DU SILENCE !
Si tu te retrouve dans ce tract, diffuse-le!
Collectif Anarcha-féministe Ovaires et Contre Tout
Même si la situation paraît inextricable, qu'on pense qu'on n'arrivera pas à s'en sortir et à tout assumer seule (enfant, fric, appart...), et si c'est vrai que c'est souvent compliqué, il existe plein de solutions. Certaines sont temporaires, partielles, un peu pourries et pas totalement satisfaisantes...
Mais on peut toutes s'en sortir et aider les copines à s'en sortir. On peut parler à des copines, se faire héberger par des proches, ne pas rester seule, contacter des associations, gueuler un coup, casser des genoux, faire du wendo ou de la boxe, militer dans un groupe féministe...
Quelques structures spécialisées dans l'accueil et le soutien de femmes vivant des situations de violences : (sur la région de Bordeaux)
CAUVA (Centre d'accueil en urgence des victimes d'agression) : prise en charge médico-légale, sociale, psychologique et judiciaire.
Ouvert de 8h à 22h.
Groupe hospitalier Pellegrin
Place Amélie Rabat-Léon
33076 Bordeaux
05 56 79 87 77
Accueil Violences 33 : permanence d'accueil individuel et collectif des femmes victimes de violences. Ouvert le lundi de 10h à 14h.
18, rue ste Colombe
33000 Bordeaux
05 56 44 14 44
La Maison des Femmes : permanence d'accueil, d'écoute, d'information et d'orientation. Ouvert les lundi, mardi et jeudi de 14h à 18h.
27, cours Alsace et Lorraine
05 56 51 30 95
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29/11/2012
Timult n°6
"Dire non n'est jamais anodin, viol et domination sexuelle ordinaires dans les relations hétérosexuelles"
c'est le titre d'un excellent texte qui a été publié dans le numéro 6 (septembre 2012) la non moins excellente revue Timult et qui parle de tout ce qui se joue en terme d'inégalités sociales entre hommes et femmes dans la sexualité hétéro. Ce texte met selon moi des mots clairs sur des ressentis que je n'ai jamais réussi à (m')expliquer.
Par ailleurs, d'autres textes dans ce numéro 6 abordent la question de la violence et la non violence, les rapports de domination et les privilèges...
extrait :
« Tous les hommes sont des violeurs potentiels, ils sont éduqués à ça. Mais tous les hommes ne violent pas. Par contre, je n'ai encore jamais rencontré d'homme qui n'ait jamais bénéficié, sur le plan sexuel, de ce schéma de domination, et jamais rencontré de femme qui ne se soit pas soumise, tout en la justifiant ou en la banalisant, à une situation de domination sexuelle.
Pour réussir à lutter contre son agresseur particulier, il lui faut se battre contre sa propre disposition à accepter ou légitimer l'injustice sexuelle de notre société. Se battre contre les fantômes de toutes ces situations de domination dont elle a souffert mais qu'elle a relativisées, banalisées. »
Pour vous procurer Timult n°6, vous pouvez leur écrire : timult (at) riseup (point) net
c'est le titre d'un excellent texte qui a été publié dans le numéro 6 (septembre 2012) la non moins excellente revue Timult et qui parle de tout ce qui se joue en terme d'inégalités sociales entre hommes et femmes dans la sexualité hétéro. Ce texte met selon moi des mots clairs sur des ressentis que je n'ai jamais réussi à (m')expliquer.
Par ailleurs, d'autres textes dans ce numéro 6 abordent la question de la violence et la non violence, les rapports de domination et les privilèges...
extrait :
« Tous les hommes sont des violeurs potentiels, ils sont éduqués à ça. Mais tous les hommes ne violent pas. Par contre, je n'ai encore jamais rencontré d'homme qui n'ait jamais bénéficié, sur le plan sexuel, de ce schéma de domination, et jamais rencontré de femme qui ne se soit pas soumise, tout en la justifiant ou en la banalisant, à une situation de domination sexuelle.
Pour réussir à lutter contre son agresseur particulier, il lui faut se battre contre sa propre disposition à accepter ou légitimer l'injustice sexuelle de notre société. Se battre contre les fantômes de toutes ces situations de domination dont elle a souffert mais qu'elle a relativisées, banalisées. »
Pour vous procurer Timult n°6, vous pouvez leur écrire : timult (at) riseup (point) net
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23/11/2012
La Furie collective
La Furie collective, est un collectif féministe non-mixte femmes issues de la mouvance autonome et de la
scène squat, actives sous cette forme autour de l’espace autogéré de Lausanne (Suisse) depuis 2008.
scène squat, actives sous cette forme autour de l’espace autogéré de Lausanne (Suisse) depuis 2008.
Elles ont fait une brochure, Sous le tapis le pavé, sur les violences sexistes dans les milieux militants qui se revendiquent anti-sexistes et anti-autoritaires.
Cette brochure va bientôt être disponible sur infokiosques.net et voilà un petit extrait de la présentation :
« Comment parler de violence dans le milieu, quand on se connaît toutes et tous ? Comment dire : mon copain m’enferme, me bat, m’insulte, oui mon copain, qui est aussi votre pote, avec qui vous militez depuis des années, avec qui vous vivez parfois, dans la même maison. Comment se défendre ? En allant chez les flics porter plainte ? Ces mêmes flics que l’on tient éloignés de nos lieux de vie avec acharnement et conviction… En n'en parlant en réunion ? Devant tout le monde et devant ce gars, notre « amoureux », qui est présent ? »
En parallèle à cette brochure, elles ont monté une exposition qui réunit des contributions artistiques de femmes : sculptures, dessins, vidéo, perfo, gravures, roman photo… Ces contributions ont été récoltées en même temps que les témoignages de la brochure.
L'expo a été présentée pour la première fois à l’espace autogéré de Lausanne en septembre 2012.
Cette exposition se veut itinérante, elle est disponible pour être présentée dans d’autres lieux. Selon leurs disponibilités, elles sont prêtes à accompagner l'expo afin de participer à un éventuel débat, discussion, lectures, mixte ou non-mixte (tout dépend du contexte). Elles peuvent également envisager de faire voyager
l'expo sans elles.
Cette exposition se veut itinérante, elle est disponible pour être présentée dans d’autres lieux. Selon leurs disponibilités, elles sont prêtes à accompagner l'expo afin de participer à un éventuel débat, discussion, lectures, mixte ou non-mixte (tout dépend du contexte). Elles peuvent également envisager de faire voyager
l'expo sans elles.
Alors, si tu es intéressé-e, écris à lafurie.collective(at) immerda (point) ch
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04/09/2012
Discussion : Sexisme dans les milieux anarchistes
Le jeudi 27 septembre à 17h, discussion à la Mutinerie : Retour sur St Imier. Sexisme dans les milieux anarchistes.
La Mutinerie se trouve au 176 rue St Martin - 75003 Paris - m° Rambuteau/Les Halles/Etienne Marcel
La Mutinerie se trouve au 176 rue St Martin - 75003 Paris - m° Rambuteau/Les Halles/Etienne Marcel
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